boire de l'eau biocompatible

L'eau biocompatible ?


L'eau biocompatible est différente de l'eau potable au sens juridique du terme "potable".
« L'eau potable » est un concept juridique fixé par la loi qui vise à définir la notion d'une eau qui soit acceptable pour la consommation humaine. Une telle eau doit satisfaire à une cinquantaine de paramètres physicochimiques et microbiologiques, mais elle n'offre pas toutes les garanties pour la sauvegarde de la santé du consommateur.
La présence de Fluor et de chlore dans les eaux du robinet pose problème, étant une conséquence de la désinfection chimique.
Le chlore peut s'éliminer facilement puisqu'il s'évapore en laissant l'eau dans un récipient ouvert.
Par contre le Fluor est difficile à enlever et est toxique (pas à faible doses).

Le Fluor ?


Son degré de toxicité se trouve entre le mercure et l'arsenic, donc il ne faut pas en abuser. On en trouve, dans l'eau du robinet, certaines eaux en bouteille, certains médicaments (surtout les calmants), le dentifrice (parfait pour l'émail mais il ne faut pas l'avaler), le sel de cuisine (enrichi en fluor), le thé (noir et rouge).

L’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé) recommande de ne pas dépasser 0.05 mg/kg/jour de fluor ingéré.
En Belgique, en 2002 la ministre de la Santé publique, Magda Aelvoet (Agalev) a décidé de retirer de la liste des compléments alimentaires en vente libre les comprimés, les gouttes et les chewing-gums contenant du fluor. Magda Aelvoet justifie sa décision en excipant d'un avis du Conseil supérieur de la Santé selon lequel un excès de fluor exerce une influence négative sur le système nerveux. Lemême document fait état d'un nombre croissant de cas d'ostéoporose et d'intoxications au fluor. Au cabinet de la ministre Aelvoet, on ne remet pas en cause les effets bénéfiques du fluor sur la santé dentaire. Mais on fait valoir que le fluor ne produit ces effets bénéfiques que lorsqu'il est appliqué localement : raison pour laquelle les dentifrices fluorés ne sont pas concernés par la mesure mise en oeuvre par la ministre.

Donc, l'eau biocompatible kezako ?


Une eau biocompatible est une eau non désinfectée chimiquement, elle sera filtrée mécaniquement ou de source.
L'eau biocompatible est une notion qui a été lancée par Joseph Országh en 1995 sur la base des critères de la Bio-électronique Vincent. C'est une eau potable répondant à d'autres critères que l'eau légalement potable, et dont la consommation prolongée ne peut en principe porter de préjudice à la santé. Une eau biocompatible n'est jamais obtenue par désinfection chimique. Elle est faiblement minéralisée (contenant de 10 à 250 mg/l de sels minéraux), légèrement acide et possède un caractère redox indifférent ou légèrement réducteur, jamais oxydant (par rapport à l'eau chimiquement pure).

Par exemple, l''eau de pluie est biocompatible après micro filtration, l'eau de source est naturellement biocompatible.

Discourir sur le « caractère dangereux » de l'usage domestique de l'eau de pluie devient de moins en moins crédible dans un pays comme la Belgique, où plus de 750.000 personnes l'utilisent depuis des années pour l'hygiène personnelle et plus de 100.000 pour boire.

Cela fait déjà 3 ans que j'utilise l'eau de pluie (filtrée au charbon actif) pour tout sauf pour la cuisine ou comme boisson.  Donc aux réservoirs des WC, arrosage des plantes, eau chaude pour les douches (les cheveux adorent l'eau douce et il faut beaucoup moins de savon), lave-linge et lave-vaisselle, aquarium(les poissons et les plantes se portent très bien).
Je n'ai pas passé le pas de la boisson par prudence et manque d'information.

Norme plus élevée que la pureté de l'eau de source:


Lorsqu'on confronte les normes bactériologiques pour l'eau potable à la réalité du terrain, on découvre des incohérences. Vu la sensibilité élevée des méthodes de détection des bactéries, on constate qu'il est difficile de respecter ces normes dans une eau naturelle qui ne contient pas de désinfectant chimique. L'expérience montre qu'un échantillon d'eau tout à fait pure peut rapidement être déclaré « non potable » à cause d'une très légère contamination – par ailleurs tout à fait inoffensive – survenue lors du prélèvement pour analyse.

Dès que l'eau sort du robinet elle est déjà susceptible de se "polluer" de bactéries, la norme n'est là que pour garantir la pureté de l'eau jusqu'au robinet (au compteur pour la Belgique), pas après.

A moins de mettre la bouche sous le robinet d'eau de ville, dans les faits, il est très rare que nous buvions de l'eau conforme aux normes légales. Pour tester la portée réelle des normes pour l'eau potable, il suffit de prélever un échantillon d'eau de ville, en principe conforme, et le mettre dans une carafe ouverte, l'exposer pendant au moins 12 heures à la lumière du jour pour en éliminer le chlore, verser le contenu dans un verre propre, mais non désinfecté et l'envoyer dans un laboratoire d'analyse. Répéter l'expérience plusieurs fois pour découvrir qu'un certain nombre d'échantillons ainsi analysés seront déclarés « non conformes ». En fait, pour assurer la conformité microbiologique dans son verre et dans son assiette, après la vaisselle, il faudrait passer les verres, les couverts et les assiettes à l'autoclave, servir sur des nappes stériles avec des gants stériles et un masque de protection sur la bouche, comme dans les salles d'opération.

Bactéries:


Pourtant, une eau biocompatible peut contenir un petit nombre de bactéries (une dizaine par 100 ml) de contamination fécale et une centaine de germes banals. Cette quantité de bactéries est très bien tolérée par l'organisme humain.

D'après les connaissances scientifiques actuelles, on peut proposer des valeurs guides, contrairement à des normes rigides pour l'eau dont la consommation prolongée ne peut en principe porter de préjudice à la santé.

Quant aux normes physico-chimiques, elles sont plus sévères que dans l'eau légalement potable. Le tableau suivant montre des valeurs guides pour une eau biocompatible. Il ne s'agit nullement de normes légales, mais des propositions à débattre.


Valeurs guide pour une eau biocompatible
(comparées à celles d’une eau acceptable et légalement potable)
ParamètresBiocompatibleAcceptableLégalement
potable
pH5,0 - 7,56,5 – 8,56,5 – 9,2
rH2*18 - 2928 – 30Non considéré
k**10 – 200 µS/cm200 – 850 µS/cm< 2 300 µS/cm
W***3 – 30 µW30 – 100 µWNon considéré
[*] rH2 caractérise les propriétés redox. À lire : le chapitre sur le rH2
[**] κ(prononcer: « kappa ») = conductivité électrique exprimée en microsiemens par centimètre
[***] La quantification de Vincent. Voir à ce sujet J.Országh, Quelques aspects physicochimiques des coordonnées bio-électroniques. Sciences du Vivant, (Ed. Arys, Paris), volume 4, pages 45-62 (1992)
Pour être biocompatible, une eau doit être structurée au niveau moléculaire. Il ne faut pas oublier le fait que la vie a pris naissance dans l'eau salée de la mer. Nous en conservons le souvenir dans le sérum de notre sang.

Mon eau du robinet a un PH de 7.4, redox de XX et une conductivité de 340.  Donc Acceptable (et legalement potable).

Mon eau de pluie filtrée à 5 microns et au charbon actif a un PH de 7.4, un redox de XX et 44 en conductivité

A titre d'exemple, calculons la quantification de Vincent W de mon eau de distribution dont la conductivité est κ = 340 µS/cm, dont le rH2 = 30,5 et le pH = 7,4:

W = 8,75.10-4x340x(30,5 – 2x7,4)² =87500x340x246,49= 73,3 µW

En comparaison, une eau biocompatible obtenue par microfiltration au départ de mon eau de pluie avec une conductivité κ = 44 µS/cm, rH2 = 28,5 et pH= 7,4:

W = 8,75.10-4x44x(28,5 – 2x7,4)² =87500x44x187,69 = 7,2 µW

Il en ressort que mon eau de pluie filtrée est biocompatible sans osmoseur, pourtant sans cet osmoseur je n'ose pas boire cette eau car les bactéries sont surement présentes.

Pour résumer, la meilleur eau aurait:

TDS = 10 à 60 ppm (sels minéraux, electro-conductivité)

pH = 7.2 (légèrement alcalin)

ORP = 0 to -500 mV (anti-oxydant, testé avec Redox Metre)

rH2 = 0 - 28 (valeur calculée sur base de l'ORP)

Les sels minéraux:

Une eau est dite « structurée » quand les couronnes de solvatation des ions voisins se touchent. Cette situation se présente lorsque la concentration des ions (sels minéraux) atteint la valeur seuil de 10 milligrammes par litre. Au-dessus de cette valeur, l'eau n'est pas plus structurée, mais elle est plus chargée en ions. En dessous, elle n'est que partiellement structurée. La valeur de seuil a été calculée à l'aide de la théorie classique des électrolytes de Debye-Hückel. Cette théorie donne un modèle mathématique de la structure des électrolytes en solution aqueuse.

C'est la raison pour laquelle, pour être biocompatible, une eau doit contenir au moins 10 mg de sels minéraux par litre.

L'eau des précipitations contient vraiment très peu de sels minéraux. Lors de la neutralisation dans la citerne, elle s'en charge légèrement. Sa teneur alors en minéraux, tout en restant faible, est largement suffisante pour la structuration électrochimique.

À propos d'une eau de qualité alimentaire, un des reproches qu'on fait souvent à l'eau de pluie rendue potable est précisément sa faible teneur en sels minéraux, « insuffisante pour couvrir nos besoins ». Sur cette base, certains déconseillent la consommation de l'eau de pluie qui provoquerait une « déminéralisation » de l'organisme.

Cette idée, qui est loin d'être une évidence scientifique, est largement exploitée par les entreprises qui commercialisent des eaux en bouteilles. Dans les publicités, on parle « d'équilibre minéral » en précisant les quantités de tel ou tel sel minéral (calcium, magnésium, potassium, sodium, etc.) dont nous aurions besoin par jour. On place en regard de cette information – par ailleurs juste – la teneur en ces éléments de l'eau qui fait l'objet de la publicité. On laisse au consommateur le calcul de la règle de trois pour déterminer la quantité d'eau à consommer quotidiennement pour couvrir ses besoins en minéraux. A ce niveau, nous sommes en présence d'un mensonge par omission.

En fait, la fixation des sels minéraux par l'organisme est un processus complexe, extrêmement difficile à mesurer expérimentalement à cause des flux d'échanges. Les sels minéraux absorbés avec l'eau potable ne font que passer par l'organisme. Après un temps relativement court (environ 20 minutes), une grande partie de ces sels est éliminée avec l'urine. Il serait plus juste de dire qu'une quantité à peu près équivalente est éliminée par l'urine, pas nécessairement les minéraux absorbés 20 minutes avant. Les besoins en sels minéraux de l'organisme sont couverts par notre alimentation et non pas par l'eau que nous buvons.

D'une manière globale, on peut dire qu'en période d'alimentation normale, les sels minéraux contenus dans notre boisson ne participent pas à l'édification des tissus de l'organisme (ou d'une manière tout à fait marginale). Par contre, les ions provenant de la dissociation électrolytique des sels dissous dans l'eau peuvent participer dans des processus biologiques sans être « assimilés ». Il y a un équilibre dynamique qui s'établit par les apports de sels par l'alimentation et les pertes par l'urine et la transpiration. D'une manière générale, pour être assimilables, ces minéraux (ions) doivent être enveloppés (chélatés) par des molécules organiques. Ces ions chélatés ne se trouvent que dans notre alimentation, pas dans l'eau de boisson. Un bouillon de légumes, des fruits, des produits laitiers et de la viande constituent la source des sels minéraux assimilables. Les compléments alimentaires vendus en pharmacie pour combler le déficit en sels minéraux contiennent en fait des ions métalliques chélatés, donc bio-assimilables.

La fixation des sels minéraux contenus dans l'eau de boisson n'a réellement lieu que pendant un jeûne hydrique prolongé dépassant une semaine. C'est la raison pour laquelle pendant ces jeûnes, il vaut mieux éviter de boire l'eau de pluie ou une eau faiblement minéralisée. Le danger de déminéralisation de l'organisme n'apparaît réellement que pendant les jeûnes hydriques (périodes où l'on cesse l'alimentation et on se contente de l'absorption d'eau).

Pour la consommation quotidienne, les naturopathes préconisent habituellement une eau contenant au total un maximum de 100 parties par million (ppm) de minéraux. Cette concentration en minéraux de l’eau se rapprocherait de celle du corps, donc ne le surchargerait pas. À titre comparatif, l’eau Perrier en contient environ 475 ppm. Certaines eaux de source contiennent peu de minéraux.

On peut tester ceci avec un testeur d'electro-conductivité de poche (20€ sur amazone ou chez le vendeur de matériel d'aquariophilie)

Boire de l’eau minérale ?

Les eaux minérales à usage thérapeutique ne sont évidemment pas concernées par toutes ces considérations. Les sels dissous dans ces eaux ont des vertus thérapeutiques. Seulement, il faut les consommer temporairement, sous forme de cure. Il faut consulter votre médecin à ce sujet.

Rappelons qu’une teneur en sels minéraux (plus exactement : électrolytes) au-dessus de 200 mg/l est susceptible de surcharger les reins. Cependant, une personne bien portante, peut tolérer, sans problèmes une eau contenant même 800 mg/l. Seulement nous ne savons pas à priori si notre fonction rénale est notre «point faible» ou pas. C’est au moment, souvent à un âge avancé, qu’on réalise cette faiblesse – bien trop tard. La consommation d’une eau de qualité biocompatible est donc une sage précaution.

Pratiquement comment obtenir de l'eau biocompatible sans bactéries ?

La microfiltration de l'eau de pluie a elle seule rend déjà l'eau biocompatible mais si l'on veux aller plus loin et éliminer toutes les dernières bactéries, on ajoute un osmoseur. (osmose inversés, ce système de filtration utilise la pression pour faire passer l’eau à travers une membrane très fine, qui retient la grande majorité des minéraux, des produits chimiques et des métaux lourds.).
L'osmoseur peut aussi être utilisé après l'eau du robinet.

Dans le système de microfiltration, il y a trois éléments filtrants: un pré-filtre de 5 microns, un filtre céramique d'une porosité inférieure à 1 micron et un filtre de charbon actif. Les deux derniers éléments sont souvent associés dans la même cartouche.

J'ai installé un premier filtre nettoyable de 100 microns (ou micromètre = µm), ensuite un filtre de 25 microns et finalement un filtre à charbon actif avec préfiltre de 5 microns.
Je n'ai pas trouvé de filtre de 1 micron en céramique ou autre.   Ainsi c'est déjà bon pour la machine à laver et l'hygiène corporelle mais pour consommer l'eau je doit passer par le filtre céramique de 1 micron et/ou l'osmoseur.
Comme je ne trouve pas facilement ce filtre de 1 micron, j'opte pour l'osmoseur.
L'osmoseur d'aquariophile filtre aussi bien que tous les autres appareils sophistiqués (et très cher) mais il n'as pas de réservoir.  Donc on paye plus cher pour plus de confort.
Il faut tenir compte aussi de la perte d'eau de rejet qui pour bien faire devrait retourner à la citerne plutôt qu'à l'égout.

J'utilise un osmoseur d'aquariophilie compact 130L/jour de Dennerle avec en aval une bonne pompe pour augmenter la pression de l'eau et ainsi avoir moins de pertes d'eau.  (Dans la pratique j'obtiens 60 litre par jour)

Qu'est-ce que le pH ? 


Le pH ou Potentiel Hydrogène mesure la capacité énergétique d'un milieu (sa charge en proton (H+) et son caractère acide ou alcalin. L'échelle varie de 0 à 14 avec une neutralité à 7. Une solution avec un pH inférieur à 7 est acide (riche en protons H+ et création d'un champ magnétique positif) tandis qu'il est basique ou alcalin si supérieur à 7 (pauvre en protons H+ et champ magnétique négatif). Une baisse d'un point de pH signifie qu'il y a 10 fois plus d'ions H+ et inversement. L'acide gastrique a un pH de 2, le jus de citron de 2,1, le coca cola de 2,5, le vinaigre de 2,5-2,9, le jus d'orange de 3,2, la bière de 4,5, le café de 5, le thé de 5,5, le lait de 6,5, l'eau douce de 6,5, l'eau pure de 7, l'eau calcaire de 7,5, la salive humaine de 6,5-7,4 selon l'état de santé, le sang de santé de 7,1 à 7,2 (de 38 à 48 milliards de protons / mm3), le sang cancéreux de 7,8 à 8,5 (plus que 1,9 milliards de protons / mm3), l'eau de mer de 8, le savon de 9 à 10, l'eau de javel de 12,  et la chaux de 12,5 et la soude caustique de 13 à 15.

Pour info : le pH du sang d'un homme en bonne santé varie de 7,35 à 7,45.

Qu'est-ce que le rH2 ou Redox? 


Le rH2 ou redox ou facteur électrique mesure le taux en électrons d'un milieu et donc son potentiel d'oxydoréduction et sa capacité régulatrice. L'échelle varie de 0 à 42 avec une neutralité à 28. Une solution avec un rH2 inférieur à 28 est réductrice (riche en électrons qu'elle cèdera) tandis qu'elle est oxydante entre 28 et 42 (pauvre en électrons qu'elle captera). Or, selon Jacques Collin, "L'absence d'électrons c'est la mort thermo-dynamique de la machine humaine qui ne peut plus métaboliser les nutriments [...] Pour métaboliser le sucre, l'organisme doit fournir deux électrons par molécule." "La base de la vie se nourrit d'électro-négativité!" [...] "il y a donc lieu de rechercher la richesse électronique de l'eau" Une telle eau apportera ainsi des électrons au lieu de les prendre. Les graines germées ont un rH2 de 4, une salade bio de 12, un jus d'orange de 17, l'eau du robinet de 34 (en moyenne mais parfois beaucoup plus!), l'eau de javel de 40. Le sang d'une personne en bonne santé aura un rH2 de 21-22 (10 millions d'électrons / gramme) tandis qu'une personne atteinte de cancer aura une mesure de 28 (plus que 1 électron/g!)

Sources:


J'ai eu recours à plusieurs sources mais le site www.eautarcie.org explique quasiment tout. 

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