Hôtel à insectes, pourquoi ?

Les insectes auxiliaires sont très utiles pour lutter contre les parasites du jardin et assurer la pollinisation.

Le principal critère à prendre en compte est l'emplacement de l'abri : de préférence face au Sud ou au Sud-Est, le dos aux vents dominants, avec un toit imperméable (en ardoise par exemple) pour le protéger de la pluie, et surélevé d'au moins 30 cm pour le mettre à l'abri de l'humidité du sol. Une armature en bois permet de rendre l'ensemble plus étanche. L'endroit choisi devra être assez calme, à l'écart des allées et venues, et à côté d'un parterre de fleurs sauvages ou cultivées, de haies, afin que les insectes aient un accès facile à leur nourriture.

Moi je préfère laisser des espaces naturels pour ces insectes.
Nombreux sont les endroits du jardin où les insectes peuvent trouver refuge pour l'hiver ou pour pondre :
- un tas de branchage laissé à l’abandon ;
- quelques grosses pierres ou mieux un muret en pierres non cimentées ;
- une zone sableuse ou terreuse laissée nue ;
- un point d’eau, utile à toutes les espèces animales.
- un coin du jardin laissé à l'abandon, herbes hautes,...
- un tas de feuilles mortes

Quels insectes ?


Les coccinelles : 

elles sont de grandes prédatrices de pucerons, et apprécient de se réfugier sous les amas de feuilles mortes, dans les tiges creuses, dans les trous percés dans des briques ou des bûches, ou entre de minces planchettes de bois disposées en mille-feuille et espacées entre elles par quelques graviers.
Les chrysopes se nourrissent de pucerons. Elles élisent domicile dans la moelle des tiges de sureau, dans des bûches percées

Les osmies ou abeille maçonnes:


Les osmies sont de petites abeilles solitaires, à l'abdomen roux et poilu. Elles sont très utiles pour la pollinisation, et leurs abris de prédilection, où elles s'installent dès le début du printemps pour y pondre leurs œufs, sont des tiges creuses ou des bûches percées de trous, bien abritées des intempéries (vent, pluie).

Les carabes:


Les carabes appartiennent à la famille des coléoptères, et ils sont souvent confondus avec les scarabées. Leurs larves sont de grandes dévoreuses de parasites : balanin de la noisette, chenilles de carpocapse... Ils trouvent refuge dans les vieilles souches ou sous des morceaux de branches.

Les chrysopes:


Les chrysopes se nourrissent aussi de pucerons et élisent domicile dans des bûches percées.

Les syrphes:


Les syrphes ressemblent à des guêpes, mais ils font partie de la famille des mouches : on les identifie facilement à leur vol stationnaire au-dessus des fleurs à butiner. Leur intérêt est double : la larve se nourrit de pucerons, et l'adulte assure la pollinisation. Ils apprécient les tiges à moelle, comme de nombreux autres hyménoptères.

Les perces-oreilles:


Enfin, les perce-oreilles (ou forficules) sont de bons auxiliaires contre les pucerons. Ils s'installent volontiers sous un pot de fleur retourné et rempli de paille, de foin ou de fibres de bois.

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